Les ruines n’existent pas qu’à ciel ouvert, la nature ayant repris ses droits sur l’ancien bâtiment.
Ici, les ruines se situent aux sous-sols.
Nulle fenêtre pour s’échapper, nulle lueur pour s’éclairer.
Ambiance sombre comme une nuit sans lune et sans étoile, le vent s’y engouffre parfois créant un léger sifflement inquiétant et le compte-goutte de l’eau suintant des pierres n’est pas pour rassurer même les plus téméraires.
Il s’agit des anciennes fondations, aux airs de catacombes, de ce château rénové par la jeune directrice, mais peut-être bien plus encore.
Aux imprudents descendant
la volée de marches glissantes et abîmées par le temps et l’érosion : prenez garde.
En effet, au bas des marches se dresse un couloir assez large pour que trois personnes de front puissent y avancer. Mais gare aux pierres écroulées sur celui-ci et aux flaques d’eau glacée qui se cachent derrière. On ne sait jamais ce qui pourrait en surgir.
Le large couloir se divise également en plusieurs bien plus étroits et parfois bas de plafond. D’anciennes salles se dressent ici et là, les murs écroulés créant une bouche béante et sombre dans laquelle risquer la tête n’est pas toujours très prudente.
Mais certaines salles sont encore verrouillées pour une obscure raison. Y entrer est-ce réellement la meilleure des idées ?
Et plus encore, devant leurs ressemblances, quel couloir emprunter pour revenir sur ses pas et sortir de là ?