Ils continuèrent à marcher jusqu'à ce que Clove eut fini son récit, puis s'arrêtèrent quelques instants, Stieg semblait réfléchir.
Il connaissait son village, il y était déjà allé, elle s'en serait rappelée si elle l'avait vu, à moins que ce ne soit il y a très longtemps. Puis Stieg parla d'une femme, et Clove reconnut sa mère dans ses propos. C'est vrai, elle s'en rappelait maintenant, il y a très longtemps, alors que Clove était encore une petite fille, sa mère avait accueilli trois hommes qui avait combattuent les dragons du village voisin. Se pourrait-il que Stieg en fusse partit ? Improbable, mais pas impossible.
L'avalanche ? Il était là pendant la cérémonie ? Elle l'aurait remarqué. Non, pas sur, elle avait tellement l'esprit embrouillé par le chagrin, la haine et l'impuissance qu'un troupeau de Rhinox aurait put être dans la salle qu'elle ne les aurait pas remarqués.
Instinctivement, Clove serra son collier dans ses mains.
Parler de l'avalanche n'était pas la meilleure chose à faire. Si il insistait sur ce sujet, Clove allait partir en courant, s'isoler et se défouler sur un arbre en pleurant, comme à chaque fois. Mais Stieg n'insistât pas, il fit une pause dans son récit.
Clove le regarda, elle sentit la douleur dans son regard, ainsi des horribles souvenirs le hantaient lui aussi. Elle avait peut être trouvé un confident finalement. Mais c'était un guerrier, il avait du perdre bien plus qu'elle. Comment pouvait-elle compatir à sa peine en ayant perdu qu'une seule personne aussi chère soit-elle. Elle ne pouvait pas, et rien que de dire "je vous comprend" serait une insulte, Clove se contenta d'afficher un regard désolé ce qui sortit Stieg de ses pensées.
Il avait rencontré sa mère, c'était sur maintenant. Il lui avait offert du fer blanc de Frihold, un métal très rare. Etait-ce ça, le lingot d'un blanc très pur que sa mère lui avait confié afin qu'elle fabrique son sabre ? Elle lui avait dit que ça venait d'un homme merveilleux qui, elle espérait était encore vivant, et qui consacrait sa vie en sauver celle des autres. Est ce qu'elle parlait de lui ?
Stieg recommença a marcher. Et commença à lui raconter ses propres origines.
Un chasseur de dragon… Cela imposait le respect.
Ils finirent par arriver près d'une grande porte en métal qui devait être incroyablement lourde. Stieg posa une de ses mains dessus et lui demanda si elle était prête. Et bien sur qu'elle l'était ! Ça sentait le charbon froid et le métal, ça devait être une forge. Elle y passerait surement le plus clair de son temps.
Clove lui répondit par un large sourire et un regard impatient et excité.
Stieg ouvrit la porte d'une main sans qu'il ai besoin de forcer. Soit cette porte était en aluminium, soit Stieg était incroyablement fort. Et vu l'allure de la porte, Clove optât pour la seconde option, ce qui fit augmenter encore plus l'admiration qu'elle avait déjà pour lui.
Le froid de la pièce lui réchauffa le coeur. Paradoxal non ? Mais c'était une Friholdienne, et le froid, ça faisait parti d'elle.
Elle avança de quelques pas, l'obscurité était quasis totale. Stieg tendit une main en prononçant le mot "
étincelle" et une lumière apparut par magie. Comme une petite flamme qui éclairait la pièce. Le feu avait toujours fasciné Clove. Elle regarda cette petite flamme quelques secondes avant de lever les yeux. La forge., grande, majestueuse. Cette pièce rassurait Clove, ici, elle était un petit peu chez elle.
Les yeux rouges de Clove brillaient comme de la braise incandescente, et cette lueur d'émerveillement fit sourire Stieg.
Clove fit quelques pas, s'approcha d'une armoire et regarda Stieg. Il acquiesça d'un hochent de tête et Clove ouvrit la porte. Tout y était, des burins de toutes tailles, des tranchets, des marteaux etc… Clove referma l'armoire et se dirigeât vers une seconde, qu'elle ouvrit aussi. Il y avait une 15aine de métaux peut être plus, tous différents. Il y avait des centaines de lingots dans cette armoire, qui soit disant passant devait peser une tonne. Tous étaient rangés, étiquetés. Étiquetés ? Quel abrutit ne savait pas différencier du plomb et de l'acier ?
Clove referma l'armoire et se retourna trouvant Stieg juste en face d'elle. Elle était excitée, affichait un large sourire et sautillait presque. Et sans savoir pourquoi, elle enlaça fortement Stieg, ce qui le fit légèrement sursauter. Ce qu'elle venait de faire l'a surprit elle même et quand elle se rendit compte, elle se décolla tout de suite en levant les mains comme pour dire "je n'ai rien fait". Mais cela ne lui enleva pas son sourire radieux. Elle se dirigea ensuite vers la grande enclume. Elle était énorme ! Elle était surexcité à l'idée de travailler ici. De plus elle avait quelques réparations a faire. Elle se retourna vers Stieg.
"Je ne sais comment vous remercier pour m'avoir emmener ici, si ça ne tenait qu'à moi, j'installerais mon lit ici et je commencerait a travailler tout de suite. Merci, merci, merci." Elle se rapprocha de lui.
"Je ne sais pas vraiment comment vous avez su, mais merci ! "Puis elle se souvient de son arrivé, et du rangement de ses armes dans son sacs. Elle se tapa la le front avec sa main.
*idiote*"D'accord c'était une question bête, vous avez des yeux, c'est comme ça que vous avez su. Et vous ? Quelle arme magnez-vous ?"