| Nom et Prénom : Konogan Tristan Surnom : « Le Drakkari », « crétin », « pervers », « Trist » ou « Tris » Age & Date de naissance : 25 ans né le 6 Juillet 260 Signe Astrologique : Ours (et vu son comportement on peut finir par croire que le signe astrologique influe sur le caractère) Race : Drakkari
Rôle : Autre, ce sera selon le bon vouloir de cette chère directrice.
Royaume de Naissance : Kalendar Don : Une capacité extraordinaire à vouloir agacer tout le monde (c’est une malédiccctioooonnn !)
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Description Physique
Charmant. Tristan est un grand et beau jeune homme.
Epaules larges et corps de guerrier, il n’en a pas moins un visage adorable.
Très charismatique, ses sourires font fondre et il le sait, en abusant sans modération.
La première impression n’est pas toujours la bonne et en effet, à première vue, il passe pour un bel homme souriant, gentleman. Attention il n’en est rien.
Bien bâti, bronzé par les voyages, formé par les années d’entraînements et d’aventures, croisades, il sait que son corps plaît tout autant que ses sourires et s’en sert plus que de raison. Biceps larges, haute taille due à sa condition de Drakkari, il aime dominer la plupart des humains et se moque sans hésitation des plus frêles. Ses épaules solides et son torse large sont également un héritage de son choix de vocation.
Néanmoins il refuse la goinfrerie et de s’empâter comme le firent certains de ses camarades de combat et souhaite toujours conserver son corps mince. Les muscles oui, la graisse, hors de question plutôt mourir !
Malgré sa condition passée de guerrier, son corps de combattant, son beau visage attire les regards de bien des femmes et il adore cela. Ses yeux sont rouges, tirant plus souvent sur le orange, lançant souvent des regards appuyés qui passent généralement pour lubriques, fendus de pupilles ovales comme celles des dragons (héritage étrange, parfois gênant face à des Nekos auquel il arrive qu’on l’associe, terrible insulte pour lui, mais regard dont il est tout de même fier).
Comme tous ceux de son espèce, Tristan possède des cheveux rouges coupés de manière inégale dans une sorte de carré à la frange désordonnée, bien que deux mèches, une de chaque côté de son visage, devant ses oreilles soient bien plus longues que le reste de ses cheveux.
Le nez droit, les traits du visage harmonieux, son sourire en coin, aux canines légèrement plus longues et pointues que le reste de ses dents tout aussi blanches, souvent accompagné de fossettes, est utilisé sans retenue.
Tristan par contre ne porte pas de barbe conservant les joues douces, autre de ses avantages qui le fait souvent passer pour plus jeune qu’il ne l’est et garantit à ces dames des embrassades non piquantes. Réjouissez-vous damoiselles, malgré son signe astrologique, jamais vous ne vous réveillerez avec un ours piquant à vos côtés.
Et comme si ça ne suffisait pas pour charmer ces demoiselles, voilà que le gredin se trouve en plus de cela doté d’une belle voix grave de ténor avec laquelle il sait murmurer bien des mots doux pour charmer les plus résistantes.
Nostalgique de sa vie de guerrier ? Tristan porte souvent une tunique serrée à la taille par une large ceinture par-dessus des chausses et de hautes bottes. Généralement sa tenue est sombre. Il porte souvent une tunique sans manches noires qu’elle soit courte ou longue importe peu, parfois des protèges-bras et protèges-cuisses rouges. Ses bottes sont souvent noires. Bref voici son incomparable palette de couleurs : noir… rouge. Pas mal hein ?
Même par temps plus frais il est rare qu’il concède davantage se couvrir et si c’est le cas, ce n’est que pour mettre une cape soit tout aussi sombre soit de couleur plus claire ou une veste de cuir, cas plus général.
Il tient aussi énormément à son énorme épée, trop grande et trop lourde pour battre son flanc, qu’il attache donc à son dos à l’aide d’une large ceinture/baudrier.
Mais dans l’enceinte de l’Académie, se promener avec peut être un peu… suspect.
Et en effet, à son entrée dans l’établissement disons que son arme, à son grand regret (et ce qui risque de provoquer une certaine… colère) lui a été confisquée, remise à la directrice et soigneusement mise sous scellée (méchante directrice ! On ne prive pas ainsi un enfant de son joujou préféré !). Il risque fort de tenter de la récupérer de force. Pour l’instant la seule chose avec laquelle il pourra faire mumuse ce sera une épée en mousse… extrêmement terrifiant n’est-ce pas ?
Outre son caractère de cochon ?
Tristan est un très mauvais perdant. Il semble se comporter comme un macho et a des accents parfois même misogynes ! Bref seul son physique, son beau visage peuvent un peu sauver les apparences d’horrible voyou qu’il peut donner.
Le jeune homme n’est également pas des plus massifs puisqu’il tient à sa ligne mais c’est un combattant redoutable qui peut être comparé à un chien de garde, quand il tient son adversaire il ne le lâche pas… et se bat jusqu’au dernier souffle ! D’ailleurs ce caractère têtu, totalement borné lui a attiré bien des blessures mais aussi bien des victoires.
Dernier point à connaître pour son physique mais surtout ses capacités de combattant : ne pas le prendre pour un gros bras lent et bloqué. S’il n’est pas aussi imposant que ses camarades ou « frères » Drakkaris qui poussent à l’extrême une musculature des plus impressionnantes ce n’est pas parce qu’il n’y parvient pas mais parce que le jeune homme refuse de perdre en vitesse et en souplesse. Le problème des guerriers trop costauds est qu’ils sont souvent raides ou incapables de faire bouger ces muscles comme ils pourraient le faire avec dix kilos de moins.
C’est pourquoi Tristan ne se contente pas de soulever des poids, de frapper dans le vide ou sur des mannequins, comportement approuvé par son maître. Son but est d’être fort bien sûr, mais aussi rapide et agile. D’ailleurs ce n’est pas pour rien qu’un mari trompé n’arrive jamais à rattraper le garçon en le découvrant aux côtés de sa femme s’il bondit par la fenêtre et s’échappe par les toits. Et bien souvent, attendre le mari en question est son but, histoire de mettre un peu de piment au jeu non ?
Tristan a déjà eu à voler des objets… disons plutôt à participer à des emprunts pour les Kaärs et dans ce cas-ci rien ne vaut un guerrier agile capable de déjouer les pièges et d’anéantir rapidement les sentinelles.
Description Psychologique
Tristan a un comportement assez particulier.
Tout comme tous ceux de son espèce il prône le mépris des règles.
Peut-être est-ce dû à ses gênes. Si effectivement du sang de dragon coule dans ses veines, être indomptable est normal. En tous les cas pour lui c’est une priorité, une règle de vie, la seule à laquelle il se tient avec plaisir.
Doté d’un caractère bien trempé et souvent malsain et désagréable, ce jeune homme est un pervers de première catégorie. Il aime les femmes, ne s’en cache pas et malgré sa facilité à attirer les regards n’est jamais contre une tentative de voyeurisme.
Son activité principale est de mettre des bâtons dans les roues de tous ceux qui cherchent à le commander (quand il ne les élimine pas purement et simplement) et de leur mener la vie impossible. Alors si en prime il peut se rincer l’œil, monsieur est preneur.
Plus jeune il se faisait un vrai plaisir de martyriser ses camarades et faisait ce qu’il fallait pour être considéré comme le Caïd. Bagarreur, souvent violent il ne semble pas hésiter à s’en prendre à plus faible et affirmer ainsi sa notoriété et sa supériorité.
Néanmoins très courageux pour ne pas dire totalement timbré et inconscient il a confiance en ses capacités de guerrier et en grandissant a fait de la bagarre une véritable vocation.
Histoire
Son histoire possède ses hauts et ses bas mais encore et surtout des pages de mystères qui seront à éclaircir par les plus malins ou les plus curieux et meilleurs enquêteurs.
Tristan naquit le 6 Juillet 260 d’un père Drakkari et d’une mère humaine.
Comme beaucoup dans son cas, son parent Drakkari partit un jour sans plus d’explications et sans laisser de mot pour son enfant à naître.
Néanmoins de ce que sa mère lui en raconta, c’était un homme doux et il tenait beaucoup à elle, il l’avait aimé tendrement. D’ailleurs Eve n’étant pas connue pour être un caractère facilement domptable et malgré qu’il s’agisse d’un bel homme, son père dut mener une cour assidue à sa mère, pendant de longs mois pour qu’elle daigne un jour lui accorder ne serait-ce qu’un regard.
De ce qu’elle se rappelait du dernier jour où il avait été à ses côtés, c’était des larmes et un baiser ainsi qu’un murmure de « pardon » et une dernière déclaration d’amour.
Tristan, était jeune lorsqu’elle lui avait raconté pour la première fois cette histoire et ne savait pas comment il devait percevoir un père capable de pleurer mais avant tout de l’abandonner.
Cet abandon, il ne le comprit jamais, même en grandissant, mais ces larmes avaient instauré une forme de respect dans le cœur du petit garçon, plus encore lorsqu’il grandit. D’une certaine façon, il était persuadé que son père avait été obligé de partir, qu’il ne le voulait pas, qu’il aimait réellement sa mère. Alors dès ses sept ans, le petit Tristan se promit qu’un jour, il retrouverait son père, réunirait ainsi ses parents et qu’ils fonderaient une famille.
Dans ses rêves, ce père était idéalisé.
Même s’il lui en voulait beaucoup d’être parti.
Les autres enfants avaient un papa pour les prendre dans leurs bras, les soulever loin au-dessus du sol, les faire rire, les encourager, les aider à s’endurcir tandis que les mamans séchaient les larmes et les genoux écorchés.
Lui avait dû prendre très tôt le rôle de l’homme dans la maison… Mais dans ses rêves, oui, il voyait son père, il l’imaginait fort, très grand et fier… Un homme immense, bien plus que sa mère qui lui paraissait pourtant comme tous les adultes, très grande à cette époque, aux cheveux aussi rouges que les siens comme l’affirmait sa mère, aux bras puissants de guerriers.
Il le voyait protecteur, chevalier, un homme courageux qui avait dû partir loin de sa famille mais continuait de penser à la femme de sa vie et à leur fils.
Il deviendrait fort lui aussi, très fort… pour que son père soit fier de le montrer à ses camarades de combats, pour pouvoir chevaucher un jour à ses côtés.
Il grandit avec sa mère. Une mère belle, aux longs cheveux châtains et aux yeux gris intelligents. Elle avait un caractère bien trempé et savait se défendre contre les tentatives d’escroqueries d’hommes impitoyables.
En effet elle faisait partie des artisans et était une tisserande très habile. Employant quelques femmes et étant restée célibataire après le départ du père de Tristan, certains de ses acheteurs parfois mal intentionnés tentaient de la berner. Mais elle ne se laissait jamais faire.
Et elle avait son admiration, très jeune d’ailleurs il se mit en tête d’être toujours ce « petit homme » comme elle l’appelait avec affection et de la protéger.
D’ailleurs, en grandissant il comprit la souffrance qu’elle devait endurer, le voyant grandir, rappel constant de l’homme qu’elle avait aimé, à qui il ressemblait de plus en plus, qui n’était plus là.
Il alla également à l’école élémentaire où il apprit à lire, écrire et compter.
Seulement Tristan était un garçon très perturbateur. Il menait la vie dure à ses camarades.
En fait pour ses professeurs il n’était qu’un cancre, mais un cancre parfois dangereux et violent qu’il valait mieux faire passer dans la « classe » supérieur pour ne pas l’avoir plus longtemps à ses côtés.
Il aimait faire des bêtises de toutes sortes pour embêter tout le monde.
La seule personne capable de l’arrêter, c’était la déléguée de l’époque. Elle rassurait ceux qu’il terrorisait, anticipait ses sales coups et autres. Une jeune fille étonnante, très douée, mais insondable et incompréhensible à ses yeux.
En réalité ce comportement avait une raison d’être. Peut-être parce qu’il savait que les études ne le feraient jamais devenir le guerrier qu’il escomptait être un jour. Aussi sans doute, beaucoup… parce que très jeune il avait montré des talents en dessin et peinture, talents dépréciés par son professeur qui s’était moqué avec d’autres adultes, affirmant qu’il n’avait rien d’un artiste et que comme ceux de son espèce il finirait soit en guerrier brutal et stupide, soit en gibier de potence.
Le petit garçon avait été profondément blessé, aussi par le rire de ses camarades, beaucoup en réalité par celui-ci. Après tout, n’était-ce pas vrai au fond ? Qu’était son père ? Pourquoi avait-il dû partir ? Il refusait d’imaginer que c’était un bandit, pour lui il devait être, respirer le héros.
Alors puisque c’était ainsi, il allait le devenir ce guerrier brutal et au plus tôt et il pourrirait la vie de ses professeurs ! Pourtant, c’était un esprit vif, qui comprenait souvent bien plus vite que ses camarades, c’était sans doute pour cela qu’il les méprisait.
Plus tard, peu avant ses douze ans, un incident terrible vint bouleverser sa vie.
Tristan disparut de Kalendar.
En effet, un des voisins fit porter la plus terrible des accusations envers le jeune garçon. Il les avait entendus se disputer avec sa mère, une dispute violente à propos de retrouvailles avec le père du garçon. Des éclats de voix, des coups, il en avait entendu oui mais n’était allé voir que le lendemain matin.
Il découvrit Tristan penché au-dessus du corps sans vie de sa mère, tenant un couteau ensanglanté dans une de ses mains. Tout de suite il partit prévenir un des membres de l’ordre mais en revenant à la maisonnette, le garçon avait disparu. Il avait été recherché un moment aux alentours mais si quelques-uns l’avaient vu, personne ne l’avait attrapé.
Dans son petit village en tous les cas, on ne le revit pas pendant des années.
Sans doute trouva t-il refuge ailleurs dans le royaume de Kalendar mais nul ne sut comment et où.
Il sembla disparaître de la circulation.
En réalité il partit chercher un maître et s’entraîner…
Pour tout dire ce maître lui fut offert par une femme.
Tristan n’avait alors que quatorze ans, à la frontière entre Kalendar et Helehëne, gagnant ses repas par quelques travaux effectués ici et là, se refusant au vol même dans les pires moments. Et pourtant des pires moments il en eut beaucoup en deux ans. Pourtant dès qu’il avait du temps libre, l’adolescent s’entraînait, courrait, frappait des ennemis invisibles et magnait une épée de bois et un poignard aiguisé qui ne le quittait pas.
Lui qui avait toujours dépassé ses camarades d’une tête avait grandi et son corps s’était développé. Il était déjà un bel adolescent aux beaux sourires mais au regard plein de méfiance.
Ce fut alors qu’il aidait sur le marché d’un village qu’une jeune dame le rencontra. Elle était de douze ans son aînée. C’était une jolie jeune femme aux courbes généreuses et au rire facile qui ne traitait jamais ses gens comme des moins que rien contrairement à bien des nobles. Elle acheta beaucoup au marchand chez qui il travaillait ce jour là, sans cesser de lui sourire alors qu’il ne pouvait s’empêcher d’observer cette belle dame.
Il apprit que son mari, grand notable de la ville était un homme important, souvent absent, qu’elle était de vingt ans sa cadette et aimait s’amuser, sortant souvent et aimée de tous.
Elle demanda à ce que les différents ustensiles de cuisine, de porcelaine et autres objets bien plus encombrants et lourds soient livrés chez elle par le jeune garçon qui s’inclina, gardant les yeux baissés.
Tristan se rendit à sa demeure avec la commande, surpris de découvrir une si vaste propriété. Elle n’avait certainement pas besoin de tous ces achats, vu les installations déjà importantes dans la cuisine par exemple.
La vieille servante qui l’accueillit le jaugea d’un regard appréciateur et annonça que la jeune dame l’attendait pour le thé.
Très intimidé mais ne souhaitant pas le montrer et déjà montre d’un caractère aussi bravache que sa défunte mère, Tristan se présenta devant celle-ci qui discuta longuement avec lui puis lui demanda de lui raconter des histoires, celles qui lui plairaient.
Il fut surpris mais récita les contes que sa mère lui narrait quand il était enfant. Elle ne cessa pas de le regarder pendant les heures qui suivirent puis lui demanda son âge. Quand il répondit en toute honnêteté sans comprendre, elle soupira en marmonnant une étrange phrase, qu’elle allait sans doute brûler en enfer mais qu’elle courrait le risque. Il ne rentra pas chez le marchand cette nuit là.
Ce fut à son frère qu’elle le présenta. C’était un grand guerrier à l’air sévère, plus âgé qu’elle mais qui aimait profondément sa sœur. En comprenant que l’entraînement de cette recrue dont il ne savait rien et qu’il aurait certainement refusée auparavant comptait pour elle, il accepta de le tester.
Les capacités du jeune homme le surprirent énormément, ainsi que son mental d’acier qui le faisait passer pour plus âgé qu’il ne l’était. Malgré ses deux ans de retard par rapport au début des formations, Galendor accepta de devenir le maître de Tristan et poursuivit avec lui ses propres rêves de grandeur et de puissance de combattant. Ce petit pourrait aller bien plus loin que lui, oui beaucoup plus loin.
Il devint un guerrier acharné qui travaillait ses techniques longuement, avec un acharnement certain, pour devenir plus fort.
Galendor était fier de lui mais refusait de le montrer, voulant toujours le pousser plus loin, plus fort. Il ne cessait de le surprendre, même courbaturé, couvert de bleus, même après avoir passé la journée à courir par exemple, sans sembler donc s’entraîner vraiment, le jeune homme ne faiblissait jamais mentalement. Il se rebellait parfois, mais c’était pour se battre, contre son maître, pour voir personnellement où il en était et peu importait les coups. Le maître apprit très vite à ne pas se retenir, surtout en voyant qu’il savait encaisser et ne s’en relevait que plus résistant et rapide.
Un jour, Tristan surpassa son maître et le visage de celui-ci rayonna d’une joie indicible. Ce fut la première fois depuis bien longtemps que des larmes brillèrent dans les yeux du combattant.
Même si son élève ne lui avait jamais avoué pourquoi il fuyait, pourquoi il était sur les routes avant de rencontrer Maud, le chevalier connaissait la vérité. Il l’avait apprise au cours d’un voyage, dans une taverne, on parlait du jeune Drakkari qui habitait auparavant ici et avait tué sa mère. Galendor comprit mais ne posa jamais de question au garçon, lui n’avait pas d’a priori sur les espèces, au contraire, un jour, un Drakkari lui avait sauvé la vie. Dans un sens, il se sentait redevable.
Tristan devenait toujours plus fort, il s’entraînait tant. Comment mal juger ce garçon si obstiné qui semblait porter un tel respect à l’art du combat et qui malgré ses airs un peu ambitieux et rebelles avait un esprit, une façon de fonctionner droite et honnête.
Son maître lui fit alors un cadeau qui l’émut tant que le superbe jeune homme qu’il était devenu, vivant à présent à Helehëne sembla pendant un instant redevenir un petit garçon : son épée.
Elle avait pris un an pour être forgée mais c’était une vraie œuvre d’art, adaptée à la force brute, dévastatrice, chaotique de Tristan.
Ce fut peu après qu’il entra dans la coalition des Kaärs, où il fut très rapidement repéré ce qui entraîna son affectation pour différentes missions de reconnaissance, et taxes auprès des villages. Remerciant son maître pour son enseignement, lui promettant de repasser le voir un jour, Tristan partit donc non sans une certaine émotion.
Maud, qu’il revoyait parfois, qui semblait de plus en plus affectée par le charme devenu explosif de son petit protégé, fut la plus affectée par son départ mais ne le retint pas. Elle connaissait ses envies, ses besoins, il était jeune et impulsif et tel le dragon dont il était censé défendre, avait besoin de liberté, pas de chaines.
D’autres années s’écoulèrent alors que son caractère empirait, sa soif de combat également.
Le jeune homme se fit connaître. S’il avait quitté son maître à ses vingt ans, six ans donc après le début de son enseignement, surpassant les plus brillants élèves qu’avait eu le chevalier jusqu’à ce jour de très loin, dès ses vingt et un ans, Tristan fut reconnu de manière… morbide.
Rapidement son nom prit une certaine résonnance pour les Cheistams, sa tête fut mise à prix.
Il n’était pas le seul bien évidemment. Mais souvent étaient mises à prix les têtes des jeunes Kaärs, car lorsqu’ils étaient capturés, ils servaient d’exemple… surtout lorsqu’ils étaient exécutés publiquement, soit disant pour ramener la paix, empêcher les corrompus, les égoïstes de poursuivre leurs rêves insensés qui faisaient de si nombreuses victimes.
Cet homme était jeune, mais se battait bien, très bien. Quand il combattait un adversaire, il ne reculait jamais ! Et il tuait… il tuait des personnes importantes chez les Cheistams, généralement des lieutenants ou des chevaliers qui avaient servi loyalement ou servaient encore, de loin ses aînés.
D’ailleurs, si son groupe, de son âge et plus, se retrouvait face à un groupe de Cheistams, il se faisait une joie, même s’ils étaient plus nombreux, de les provoquer, les narguant jusqu’à ce que le combat éclate.
Oui souvent il les accusait de lâcheté pour passer ainsi sans se battre, trop trouillards et retournant japper dans les jupes de leurs maîtres la queue entre les jambes. Il les provoquait pour un rien et souvent ses répliques cinglantes suffisaient pour que la bagarre éclate.
Bien des crimes furent associés à son nom, bien qu’il fut généralement accompagné par d’autres, ainsi que de nombreux viols, réfutés par bien des femmes dans les villages où étaient affichés les portraits du garçon. Même grossiers ceux-ci représentaient bien plus un charmeur qu’un violeur.
Méfiez-vous du loup qui dort mesdemoiselles… ou dans ce cas, du dragon ou de l’ours.
Et des femmes… il en séduisit beaucoup. Dragueur, souriant, plaisant, beau et le sachant pertinemment, il abusait de ses charmes et ne s’en cachait pas. D’ailleurs cette facilité était jalousée par ses camarades. Ca.. en grandissant, vieillissant, il était devenu un homme superbe, un guerrier magnifique et son beau visage n’arrangeait rien aux soupirs des simples paysannes comme des nobles dames. Son caractère vif, rancunier et aussi impulsif qu’un brasier fit démarrer de bien nombreuses bagarres dans les tavernes où il se rendait avec ses camarades, souvent au grand désespoir du tavernier et la présence des Cheistams n’était pas toujours nécessaire. Pauvre tavernier. Celui-ci, surtout s’il s’agissait d’un Neko se faisait d’ailleurs généralement menacé voire malmené par le garçon.
Puis il se retrouva à l’Académie, pour des raisons à découvrir très prochainement, pour son plus grand malheur.
Qui résoudra les mystères planant au-dessus du jeune homme ? Et surtout qui réussira à échapper à son mauvais caractère ? Attention mesdemoiselles…
Motivation à rejoindre l'Académie Hysandra
Pas la moindre motivation.
Tristan a été contrait par des personnes, disons haut placées, de rejoindre l’Académie.
Lui qui avait apparemment un si grand mépris pour ses camarades et l’enseignement n’a effectivement pas pu être attiré par le beau rêve novateur que représentent cet établissement et sa directrice.
Objectifs
Bien des objectifs de Tristan sont encore inconnus au bataillon.
Un défi pourrait constituer à les découvrir ou percer les mystères de ses entraînements et combats.
En tous les cas, le jeune homme cherche à se battre et semble empli de haine et de soif de combat. Le maintenir en « cage », un lieu restreint, n’aura certainement rien d’aisé.
Un de ses objectifs est de quitter l’école et sachant que ce ne sera pas opération facile : son caractère ne s’en trouve pas amélioré.
Mais son principal but est très clair : tout faire pour rendre la directrice folle… oh et si au passage il peut en profiter pour pouvoir l’observer sous la douche… il est très preneur !
Particularités
Tristan peut paraître étrange du fait de ses yeux. S’ils tirent généralement plus sur l’orange que le rouge, ils savent poser un regard brûlant sur les femmes et les faire fondre sans mal. Mais surtout leur particularité est la forme ovale de ses pupilles. Ce regard de chat ou de dragon sait se poser sur ses adversaires de manière impitoyable et sur les femmes avec tendresse ou sauvagerie, comme quoi l’adaptation compte. Et gare à ceux qui le comparent à un Neko, son sang est bouillant !
Tristan a aussi souvent une mimique qui peut être moqueuse ou dragueuse en fonction de la situation. Il tire très légèrement la langue, la pinçant entre ses dents, hors de sa bouche, sous une de ses canines pointues, généralement sur le côté gauche de sa bouche, ce qui lui donne souvent un air de gredin… mais quel beau gredin non ?
Enfin, Tristan possède un tatouage du moins le possédera sous peu du fait de son entrée à l’Académie. Il s’agit d’un tatouage magique. Dans son dos se trouve un pentacle de petite taille en plein milieu. Mais parfois, celui-ci grandit de manière démesurée en s’éclairant, prenant toute la largeur du dos musclé du jeune homme tandis que des runes se tracent autour dans un cercle parfait. Quelle est leur signification ? Un mystère de plus à résoudre.
Possessions actuelles au départ
Comme dit précédemment, Tristan tient énormément à son épée. Elle est immense, peut paraître très lourde mais pour un Drakkari ce n’est pas le cas, étrangement travaillée, à la garde très large, à l’aspect relativement simple mais portant des signes qui ressemblent à des runes. Malheureusement, généralement, ceux qui les ont vu de près les ont eu pour dernière vision donc personne ne peut réellement en témoigner. Sur toute la longueur de son arme, la partageant parfaitement en deux, une longue rainure existe, le long de laquelle se trouvent des losanges creusés au sein même du métal, semblant rougeoyer plus encore que les cheveux du garçon.
Il ne se sépare aussi que très peu de ses mitaines en cuir, habitude sans doute d’avoir fini les mains en sang en entraînement à force de frapper. Et surtout il ne quitte pas un anneau très large sur lequel se trouve la gravure d’un ours, espèce de chevalière en argent qu’il porte constamment au majeur de sa main gauche. Avec son épée, il s’agit de son plus grand trésor.
Le mystère de cet anneau est d’ailleurs un secret à percer.
Règle supplémentaire
J'autorise l'équipe du forum a s'approprier mon personnage dans le cas où je ne donnerais plus de signe de vie sur une durée de plus d'un mois sans signaler mon absence et après la relance. (Voir les règles)
Lu et Approuvé
Présentation Joueur
Prénom : Flo
Présentation Libre : Mouahaha vous aimeriez savoooar hein ?!
Par quel moyen avez vous trouver Ascadian ? Par drague de l’admin XD Grâce à l’admin sur un autre forum. Merci ô puissante admin :p
Qu'en pensez-vous pour l'instant ? J’aime j’aime j’aime ! Formidable vraiment. Il ne reste plus qu’à rpger. Quant à ce que je pense là exactement tout de suite ? « pastèque » Surtout ne cherchons pas à comprendre..
Autre chose à rajouter ? On commence quand ?